Date : le 20 novembre 2018 à 11h
Lieu : auditorium du Musée national d’Iran
L’histoire achéménide a été profondément renouvelée grâce à l’archéologie, qu’il s’agisse de l’archéologie des palais-résidences (Suse, Persépolis, Pasargades), des prospections menées aux alentours des résidences royales à l’aide de techniques de pointe (la configuration de Persépolis et de sa région proche est en voie d’être complètement reconsidérée, et celle de Pasargades l’est aussi grâce aux prospections et aux fouilles de sauvetage), de l’archéologie des jardins-paradis (entre Pasargades, Karacamirli en Azerbaïdjan, ou encore Ramat Rahel près de Jérusalem), de l’archéologie funéraire (des découvertes exceptionnelles de tumuli contenant bijoux, vaisselles, sarcophages, sculptures et peintures sur bois et sur pierre ont été faites en Anatolie achéménide dans les trente ans qui viennent de s’écouler), de l’archéologie/prospections des canaux (particulièrement en Bactriane-Sogdiane), de l’archéobotanique (à partir d’analyses palynologiques, des spécialistes ont récemment [2015] mis en évidence que l’olivier était cultivé en Perse à l’époque des Grands rois), et même de l’archéologie d’un village, de ses galeries drainantes, de ses champs et de leurs cultures (exemple particulièrement bien documenté et analysé d’Ayn Manawîr dans le désert occidental égyptien) ». Ce sont quelques-uns de ces chantiers qui seront présentés.
L’affiche de l’évènement est téléchargeable ici.