L’Institut français de Recherche en Iran est heureux de vous convier à une conférence de Mme Mina Saidi-Sharouz, Enseignante – chercheure (École Nationale Supérieure d’Architecture Paris la Villette, chercheure associée à l’IFRI) et du Professeur Mohsen Habibi (Université de Téhéran) autour du livre :
Le Téhéran des quartiers populaires. Transformation urbaine et société civile
Date : le 8 octobre 2017 à 16h00
Lieu : à l’IFRI (Avenue Felestin – rue Nazari – rue Adib n°1, Téhéran)
La conférence se fera en persan avec traduction en français.
Le nombre de places étant limité, merci de confirmer votre venue à l’adresse ifri@ifriran.org ou par téléphone au +98 21 66 40 11 92.
Téhéran, capitale de l’Iran, a un double visage : celui d’une métropole moderne de treize millions d’habitants, composée de tours et de résidences de luxe, découpée par des réseaux d’autoroutes, et celui d’une ville ancienne et populaire avec un tissu urbain dense et vernaculaire.
Cet ouvrage s’intéresse à cette deuxième « ville », située en périphérie, dans la zone sud ou dans le centre historique, proche du Grand Bazar. Ses quartiers, en apparence vétustes et à l’écart des changements, possèdent un dynamisme social et économique propre, solidement ancré. Les habitants, composés essentiellement de migrants, ont longtemps résisté aux différentes planifications urbaines et projets d’aménagement qui, depuis cinq décennies, ont radicalement transformé le reste de la ville.
Construit à partir d’enquêtes de terrain réalisées dans plusieurs quartiers de Téhéran entre 2007 et 2012, il restitue une partie des résultats d’un programme de recherche mené à l’Observatoire Urbain de Téhéran et des Villes d’Iran (OUTI) de l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI). Au-delà des idées préconçues, les auteurs dessinent une image paradoxale du Téhéran d’aujourd’hui qui renvoie à une combinaison complexe d’un urbanisme contrôlé face aux pratiques participatives des habitants. À travers les différents exemples présentés et les problèmes soulevés, ce livre a l’ambition de convaincre de l’intérêt de l’étude des phénomènes urbains « par le bas ».
Le Dr Mina Saïdi Sharouz, architecte, docteur en géographie urbaine, est enseignante à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV), membre du laboratoire Architecture et Anthropologie (LAA-LAVUE) et chercheur associée à l’IFRI.
Le Prof. Mohsen Habibi est professeur des universités, ancien doyen de la faculté des Beaux Arts de l’Université de Téhéran.
Une signature du livre dans sa version en français et dans sa version en persan est prévue à la fin de la séance.
L’intégralité de la conférence est disponible en audio ici.