BI01 – Kashf al-Mahjub
Le dévoilement des choses cachées. Traité ismaélien du IVe siècle de l’Hégire
Abû Ya’qûb SEJESTÂNI, avec une introduction par Henry CORBIN – 1949
Le rôle prépondérant assumé par les penseurs iraniens dans l’élaboration de la pensée ismaélienne est remarquable. Occupant un rang des plus honorables parmi eux : Abû Ya’qûb Sejestânî, dont on présente ici une oeuvre pour la première fois intégralement éditée (en 1949).
Ce que l’on sait de la vie d’Abû Ya’qûb Sejestânî se réduit à fort peu de choses, à presque rien. D’après une allusion précise contenue dans un de ses livres, le Kitâb al-Iftikhâr, il paraît certain qu’il vivait encore en 360/971.
Ce texte persan du Kashf al-Mahjûb vient s’ajouter aux oeuvres de Nâsir-e Khosraw pour former le “Corpus ismaélien” persan de l’époque fâtimide. Il est disposé selon un schéma précis, fixé selon la loi du septenaire que les spéculations ismaéliennes reprennent toujours avec prédilection. Le “Dévoilement des choses cachées” s’étend sur sept chapitres, ordonnés chacun en sept “recherches”. Cela fait en tout quarante-neuf “recherches” auxquelles s’ajoutent le prologue et la conclusion, deux morceaux où l’émotion du ton contraste avec la sobriété et la rigueur qui commandent tout l’ouvrage.
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