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Atelier n°1 :
Planification urbaine et aménagement du territoire, des enjeux de développement
durable
Mina Saïdi-Sharouz
« L’Urbanisme doux. De nouveaux enjeux pour la planification urbaine en Iran et en France »
par Mme Mina Saïdi-Sharouz, Architecte, Chercheure, École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette
Mina Saïdi-Sharouz, architecte, docteur en géographie urbaine, a été responsable de l'Observatoire Urbain de Téhéran et des Villes d'Iran (OUTI) au sein de l'Institut Français de Recherche en Iran (IFRI) de 2005 à 2011. Elle est enseignante à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV) et membre du laboratoire Mosaïques de l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle est l’auteure de l’ouvrage Le Téhéran des quartiers populaires. Transformation urbaine et société civile en République islamique (co-édition Karthala/IFRI, 2014).
En s’appuyant sur des exemples d’aménagements urbains en Iran et en France, Mme Saïdi-Sharouz s’attachera à définir les principes d’une planification urbaine durable à différentes échelles.
Soheila Sadeghzadeh
« La durabilité du paysage urbain »
par Mme Soheila Sadeghzadeh, directrice générale de l’Architecture et de la Construction, département de l’Urbanisme,
Mairie de Téhéran
Directrice générale de l’Architecture et de la Construction, Mme Soheila Sadeghzadeh est doctorante en design urbain à l’Université Shahid Beheshti. Elle est aussi présidente du Conseil administratif des designers urbains d’Iran.
Mme Sadeghzadeh interviendra sur le concept de durabilité et son articulation avec le design urbain et l’architecture afin de parvenir au développement durable de l’urbanisme. L’intervention portera en particulier sur :
Julien Gicquel
« Le Grand Paris : une Ville Durable, au service de ses habitants »
par M. Julien Gicquel, chargé d’études et chargé de mission aux affaires internationales, Atelier parisien
d’urbanisme
Chargé d’études au sein de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) depuis 2006, Julien Gicquel, diagnostiqueur urbain et géomaticien, accompagne, au travers d’enquêtes de terrain, de production de cartographies thématiques et d’analyses urbaines, les nombreux acteurs intervenant dans la définition de projets, à l’échelle métropolitaine du Grand Paris. Il est diplômé du titre d’ingénieur de l’École Supérieure des Géomètres et Topographes (ESGT) et du Master de l’Institut Français d’Urbanisme (IFU).
Le projet urbain à Paris et dans la Métropole s’appuie aujourd’hui sur un modèle de planification devant conjointement permettre : d’améliorer durablement le cadre de vie de tous ; de promouvoir le rayonnement de Paris ; de réduire les inégalités pour une Métropole plus solidaire ; d’impliquer tous les partenaires et acteurs de la mise en œuvre du projet.
Hossein Arami
« Ville durable, rôle durable »
par M. Hossein Arami, spécialiste de la planification urbaine, ancien directeur de l’Organisation iranienne de l’aménagement
territorial
M. Hossein Arami, spécialiste de la planification, a enseigné durant plus de dix ans le développement économique et la gestion budgétaire. Il a successivement dirigé les organisations régionales de gestion et de planification du Gilan puis de Boushehr puis a exercé les fonctions de directeur de l’aménagement territorial et du développement régional au ministère iranien de l’Intérieur. Il est l’auteur de l’ouvrage Aménagement territorial et de nombreux articles sur la planification urbaine et le développement.
Le développement urbain durable relève de plusieurs facteurs tels que l’économie durable, la sécurité durable, la participation accrue et efficace des citoyens à la planification et la gestion urbaines, la distribution égalitaire du développement dans la ville, la gestion des logements illégaux. L’un des facteurs efficaces contribuant à la pérennité du développement urbain est le fonctionnement spécifique et le rôle clairs et précis qu’une ville joue dans le développement d’une province, d’une région et d’un pays.
Youssef Diab
« La ville durable au Sud : résiliente et inclusive »
par M. Youssef Diab, Professeur des universités en Urbanisme à l’Université Paris Est Marne la Vallée et directeur
scientifique de l’École des ingénieurs de la Ville de Paris
Youssef Diab est Professeur des universités en Urbanisme à l’Université Paris Est Marne la Vallée et directeur scientifique de l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris. Ses recherches concernent les relations entre le génie urbain et le développement urbain durable. Il s’intéresse aussi aux questions de prospectives et d’innovation urbaine dans le domaine de l’énergie en ville. Il a animé le programme de recherche Paris 2030 de la ville de Paris. Il est l’auteur de plus de 100 publications dans des revues internationales et conférences internationales.
Au Nord : une ville résiliente ? Les scientifiques prédisent un réchauffement climatique pour les années à venir. Pour faire face à ce changement majeur, voire pour freiner la hausse des températures il s’agit d’imaginer à une large échelle un système qui en réduise les effets. Au Sud : une ville inclusive ? Dans les villes du Sud, l’étendue des quartiers informels et précaires où se concentrent des populations en situation de grande pauvreté, interroge sur la capacité des villes à inclure l’ensemble de leur population. Une ville moderne du Sud doit concilier sur le plan stratégique une planification résiliente intégrant l’adaptation au changement climatique et une gestion inclusive permettant de maximiser les ressources présentes sur un territoire.
Makan Rafatdjou
« Par-delà la "ville durable" : de l'expérimentation urbaine chemin faisant à l'ère de
l'anthropocène »
par M. Makan Rafatdjou, architecte urbaniste, président de l’Institut français d’urbanisme et co-président de l’École
d’urbanisme de Paris
Né à Téhéran en 1961, Makan Rafatdjou est diplômé de l'École d'Architecture de Strasbourg, de l'Institut Français d'Urbanisme et de l'École Nationale des Ponts et Chaussées. Il a été chercheur au Laboratoire Théorie des mutations urbaines et a enseigné à l'Université de Paris VIII. Il a fondé sa propre agence il y a une vingtaine d'année et mène depuis de nombreux projets urbains de situation, à enjeux et échelles très variés, et de multiples projets architecturaux (1500 logements), tout particulièrement dans les territoires métropolitains. Il préside l’Institut français d’urbanisme et co-préside l’École d’Urbanisme de Paris.
M. Rafatjou présentera la démarche française de la "ville durable" et l'une de ses labellisations, "éco-quartier", à travers les caractéristiques communes. Il expliquera les spécificités de deux opérations urbaines emblématiques : la ZAC des Docks à Saint-Ouen (première phase réalisée et livrée) et la ZAC "Coeur de ville " de Bezons (phase permis de construire), avec une réflexion synthétique sur les avancées et les apports, mais aussi les contradictions, les limites, voire les risques de cette démarche face aux impératifs écologiques, aux urgences sociales et aux enjeux proprement anthropologiques que traversent et interpellent l'ensemble des pratiques professionnelles de l'espace (architecture, urbanisme, aménagement, paysage, ingénierie,...) à l'échelle planétaire.
Mohammad-Saïd Izadi
« La revitalisation urbaine: une approche environnementale »
par M. Mohammad-Saïd Izadi, vice-ministre des Routes et du Développement urbain et secrétaire général de la Société de
gestion du développement et de la revitalisation urbaine
Détenteur d’un doctorat en architecture et en restauration urbaine à l’Université Newcastle au Royaume-Uni, Mohammad-Saïd Izadi, né en 1968 à Hamedan, est vice-ministre et président- directeur général de la Société de gestion du développement et de la revitalisation urbaine. Il est professeur associé à l’Université Bu-Ali Sina et professeur invité au Collège des Beaux-arts de l’Université de Téhéran. Il a été membre du Conseil d'administration du Fonds de réhabilitation et d'exploitation des sites et monuments historiques et culturels et du Centre iranien d'études urbaines et d'architecture. Il a ensuite exercé les fonctions de directeur général des études puis responsable de la modernisation et de la construction urbaines au ministère du Logement et du Développement urbain. Il est enfin membre du Comité d'experts du Conseil suprême pour la planification urbaine de l’Iran ainsi que du Comité d’expertise sur l’inscription des sites historiques à l’Organisation iranienne du Patrimoine culturel, de l’Artisanat et du Tourisme. Il est également le directeur scientifique de la revue Sept Cités.
La revitalisation urbaine apparaît comme une nouvelle approche dans les stratégies du développement urbain en Iran. Elle est considérée comme une approche globale contenant des solutions susceptibles de résoudre des problèmes urbains mais aussi des méthodes durables et adaptées aux villes en phase de développement dans le domaine économique, sociologique et écologique.
Mohsen Habibi
« La genèse de l’espace public et de la vie civique à Islam-shahr. Une ville émergente au sud de
Téhéran »
par M. Mohsen Habibi, professeur au Collège des Beaux-arts de l’Université de Téhéran
Professeur au Collège des Beaux-arts de l’Université de Téhéran, dont il a été le doyen, M. Mohsen Habibi a été membre du comité de suivi de l’Institut français de recherche en Iran. Il est aujourd’hui membre associé du CNRS (UMR Mondes iranien et indien).
Islam-shahr est apparu au début de la Révolution de 1979 dans la banlieue sud de Téhéran et s’est développée dans les années suivantes. En réunissant près de 30 quartiers engagés dans une démarche «spontanée », elle revendique aujourd’hui le statut de ville et participe activement à l’organisation spatiale et à la formation socio-économique de la conurbation de Téhéran. Comment les quartiers auto-produits de la banlieue sud sont apparus et ont contribué à un changement de la vie urbaine et par là, à un changement de la ville ? Quelles relations entre l’espace urbain, la mémoire collective et la durabilité urbaine ?
Jamal Baferani
« Évolution du rôle des métropoles dans l’équilibre des relations internationales et dans la diplomatie
de l’économie urbaine »
par M. Jamal Baferani, maire du 21ème arrondissement de Téhéran
Né en 1968, M. Jalal Baferani est titulaire d’un doctorat en géographie politique. Professeur d'université, il est membre du corps professoral de la municipalité de Téhéran, ainsi que Membre du Conseil scientifique de l'Encyclopédie du monde islamique. Il a occupé différents postes au sein de la mairie de Téhéran dont celui de responsable de l'application des règlements municipaux du 12ème et du 16ème arrondissement, et celui de directeur adjoint de la planification et du développement urbain du 10ème et du 12ème arrondissement. Urbanisme, géopolitique et développement sont les sujets principaux de ses œuvres et articles déjà publiés. M. Baferani est actuellement maire du 21ème arrondissement de Téhéran.
Aujourd’hui, étant donné la limite des ressources, et l’accroissement des besoins, la question de la diplomatie économique est devenue une nécessité dans le domaine de la gestion urbaine. Dans le monde actuel après les planifications stratégiques et les considérations sur les points forts, les points faibles, les occasions et les menaces, les villes mondiales, les métropoles, les sociétés multinationales et les organisations internationales ayant des intérêts communs, sont en collaboration pour produire et offrir des services mondiales de meilleures qualité et en plus grande quantité ainsi que la réduction des coûts afin d’assurer à la sécurité des citoyens. C’est dans un tel contexte que la gestion urbaine se concentre sur la diplomatie économique.
Sara Habibi
« Vers un nouvel Agenda urbain »
par Mme Sara Habibi, urbaniste, experte à la Représentation d’ONU Habitat en Iran
Mme Sara Habibi travaille actuellement en tant qu’experte en planification urbaine et régionale au bureau Habitat de l’ONU à Téhéran. Elle est titulaire d’un doctorat en urbanisme de l’Université de Téhéran. Mme Habibi a de l’expérience aussi bien dans le secteur universitaire que comme praticienne de la ville. Elle a enseigné à l’université de l’Art ainsi qu’à l’Université Azad de Qazvin. Ses articles et communications portent sur le développement durable urbain, la forme urbaine, la qualité de vie et la planification du transport.
Les prévisions montrent que la population urbaine doublera d’ici 2050, ce qui va entraîner de nombreux défis dans les domaines de logement, des infrastructures, des services de base, de l’éducation, de l’emploi et des ressources naturelles. Le nouvel agenda urbain qui sera le document adopté à la conférence Habitat III en octobre 2016, fournira des solutions pour l’urbanisation des vingt prochaines années. La mise en œuvre du nouvel agenda urbain contribuera à réaliser les principes et objectifs du développement durable notamment l’objectif 11 de développement urbain durable.
Atelier n°2 :
Qualité de l’air, gestion de l’eau et des déchets : enjeux environnementaux, enjeux vitaux
Karine Léger
« Surveillance et information sur la pollution de l’air : des enjeux locaux et internationaux,
scientifiques et de communication »
par Mme Karine Léger, directrice adjointe d’Air Parif
Directrice de la communication et des partenariats de l’association Air Parif (réseau de contrôle de la qualité de l’air de la région de Paris), Mme Karine Léger a une formation en management environnemental et en ingénierie. Elle a pris part à des groupes de travail nationaux et européens sur la qualité de l’air, sur l’information du public et la stratégie de communication. Elle est responsable des projets de coopération internationale, notamment avec l’AQCC en Iran.
La pollution de l’air irrite les populations : au sens propre, comme le montrent les études sanitaires, comme au sens figuré. Quel que soit le sujet : santé, économie, tourismes changement climatique, sécurité alimentaire, relations entre les pays, …. la qualité de l’air devient un enjeu pour les villes à travers le Monde qui nécessitent une expertise technique forte et incontestable de leurs organismes de surveillance, associée à des besoins de communication et de pédagogie tout aussi importants.
Vahid Hosseini
« Les derniers acquis de l’enquête de terrain sur la pollution de l’air à Téhéran »
par M. Vahid Hosseini, directeur général de l’Organisation de contrôle de la qualité de l’air à Téhéran
M. Vahid Hosseini est membre du corps professoral et directeur exécutif de la Chaire de l’UNESCO en gestion de l'environnement et de l'eau pour les villes durables à l’Université Sharif. Après avoir terminé ses études à l’Université Sharif, il a obtenu son doctorat en combustion à l’Université Alberta au Canada où il a été chercheur principal dans le Centre national de la recherche scientifique. M. Vahid Hosseini a organisé quatre conférences nationales sur la pollution de l’air de 2011 à 2015. Il a géré des projets de transport à faible taux d’émissions de carbone à Téhéran ainsi que le projet de remplacement des motos à essence par des motos électriques. Il a également joué un rôle important dans l’adoption des règlements concernant la réduction de la pollution par les sources mobiles.
La pollution de l’air est un phénomène complexe que l’on ne peut supprimer ou réduire qu’avec une connaissance exacte et qu’en s’appuyant sur des outils scientifiques. Le service de contrôle de la qualité de l'air, en coopération avec les centres nationaux et internationaux de Recherche scientifique, a réalisé divers projets dans ce domaine. L’objet de l’intervention sera la présentation des activités mentionnées ci-dessous ainsi que ses applications dans la gestion urbaine.
Javad Bedagh Jamali
« La pollution de l’air : une menace pour la ville durable. Le cas de la métropole de Karaj »
par M. Javad Bedagh Jamali, professeur à l’Université de l’Environnement, secrétaire général de l’Association iranienne de
météorologie
Détenteur d’un doctorat en physique et d’un post-doctorat en environnement de l’Université de Kyushu (Japon), le Dr Javad Bedagh Jamali préside le Centre de Recherche iranien de Climatologie et est le vice-président de l’Organisation iranienne de la Météorologie. Il préside également le Centre national de la Sécheresse, le Centre de Cecherche de la Météorologie ainsi que le centre national de l’Air et des Changements climatiques. Il a publié plus de 40 articles dans les revues internationales et iraniennes. Il a également présenté plus de 85 articles dans des colloques internationaux et iraniens.
La pollution de l’air est l’un des défis importants qui se posent aujourd’hui dans la création d’une ville durable. La pollution de l’air, résultat du développement industriel dans les métropoles, menace la santé des habitants et a un impact sur l’économie, l’environnement, l’agriculture et les activités humaines. Dès lors, connaitre les sources (mobiles ou fixes) d’émission de polluants et les inventorier constituent une étape décisive dans le contrôle et la réduction de la pollution de la ville durable. Dans l’étude qui sera présentée, un inventaire des émissions de polluants de la métropole de Karaj a été effectué et évalué. Compte tenu du modèle dominant de la pollution dans cette ville, des solutions efficaces pour réduire la pollution en vue d’un développement urbain durable ont été proposées.
Khosrow Khaje
« Relancer les biocapteurs : l’usage des nouvelles technologies dans la mesure de la pollution »
par M. Khosrow Khaje, professeur à l’Université Tarbiat Modarres
Détenteur d’un doctorat (2001) en biochimie de l’Institut international de Biochimie et de Biophysique de l’Université de Téhéran, le professeur Khosrow Khaje enseigne aujourd’hui à la faculté de sciences biologiques de l’Université Tarbiat Modarres. Ses recherches sont centrées sur les enzymes kinésiques, la technologie de l’enzyme, la relation entre structure et activité, la conception des médicaments, les bio-marqueurs basés sur la protéomique pour les maladies ainsi que les interactions macromoléculaires en résonnance à la surface du plasma.
Les biocapteurs sont à la fois des éléments de reconnaissance biomoléculaire et des transmetteurs. Depuis le premier biocapteur développé par Updike et Hicks, de nombreux biocapteurs ainsi que les techniques associées ont été étudiés et développés. Cette présentation se concentrera sur les principaux types et usages des biocapteurs dans le cadre de la mesure de la pollution.
Jean-Marie Haguenoer
« La pollution du sol des villes par les métaux et ses conséquences sur la santé »
par M. Jean-Marie Haguenoer, professeur émérite, ancien président de l’Association de lutte contre la pollution
atmosphérique
Docteur en Toxicologie et Diplômé d’Études et de Recherches en Biologie, il est nommé professeur de Santé Publique et de Toxicologie à l’Université de Lille 2. Il exerce les responsabilités de directeur du laboratoire de toxicologie professionnelle et environnementale à la Faculté de Médecine où ses travaux portent sur les études de mortalité et de morbidité liés aux risques chimiques et sur l’étude expérimentale des mécanismes d’action des toxiques minéraux. Il a exercé de nombreuses responsabilités dans les Ministères français de la Santé, du Travail ou de l’Environnement ainsi que, au niveau international, notamment dans le cadre de l’Union Européenne et de l’OMS. Il a été aussi coordinateur de 18 équipes de recherches sur le site pollué de Metaleurop en France. Il s’est engagé dans la vie associative, notamment comme Président de l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA) et de l’Instance Régionale de Promotion de la Santé. Il est l’auteur de 7 ouvrages et co-auteur de 17 autres livres.
Deux usines de la métallurgie du plomb ont contaminé les sols de plusieurs villes par voie atmosphérique pendant plus de cent ans. Les transferts du plomb et du cadmium vers les végétaux et les animaux sont tels que leurs productions doivent faire l’objet d’une surveillance. Le transfert des poussières par le contact avec les mains provoque aussi des contaminations des populations d’enfants et d’adultes altérant leur santé. La communication portera sur les conséquences sanitaires et les mesures administratives prises au niveau du département pour réduire les effets sur les populations.
Sara Kamalvand
« Le Monument Invisible : les qanâts en Iran »
par Mme Sara Kamalvand, Architecte, Professeure invitée, École spéciale d’Architecture
Sara Kamalvand, née à Téhéran, est Architecte Urbaniste diplômée de l’École Spéciale d’Architecture (2001). En 2009, elle fonde HydroCity, une plateforme de recherche, pour explorer les nouvelles possibilités programmatiques et morphologiques de l’urbain si l’eau est considérée comme fil conducteur du projet.
Comment une infrastructure d’eau abandonnée, souterraine et invisible, pourtant millénaire, permet de ré-imaginer la ville ? Le qanât, une infrastructure d’eau iranienne, indigène et patrimoniale peut devenir une source d’eau alternative et un dispositif architectural pour repenser le paysage. Une stratégie urbaine qui appelle à un urbanisme tridimensionnel, appartenant au domaine de l’architecture. Présentation des qanâts de Téhéran et Yazd.
Nejma Monkachi
« Articuler expertise technique, responsabilité environnementale et acceptabilité : l’approche durable
du traitement des déchets du Syctom »
par Mme Nejma Monkachi, directrice adjointe de Syctom, agence métropolitaine de gestion des déchets ménagers
Nejma Monkachi est née et a grandi à Casablanca, au Maroc. Après des études à Paris en sociologie, en arabe classique et en économie, elle a été professeure agrégée de sciences économiques et sociales et journaliste avant de rejoindre le premier service public de distribution d’eau potable français, le Syndicat des Eaux d’Ile de France en tant que directrice des finances et du contrôle du partenariat public-privé. Elle est aujourd’hui directrice générale adjointe du principal service public de traitement des déchets ménagers français, le Syctom, agence métropolitaine des déchets ménagers.
La performance technique au service de l’intégration urbaine durable est la clef de l’acceptabilité des installations de traitement de déchets en zone urbaine dense. Pour le principal acteur public de traitement des déchets en Europe (les 84 communes que représentent Paris et ses voisines), les défis, constants, portent sur un moindre impact environnemental, la qualité architecturale, la lutte contre toute forme de pollution, la responsabilité sociale… et la maîtrise des coûts.
Ali Najafi
« Bonnes pratiques en matière de gestion des déchets. Le cas de Machhad »
par M. Ali Najafi, directeur général de l’Organisation de la gestion des déchets de la municipalité de Machhad
Diplômé de Karshenassi Arshad en planification urbaine et en gestion administrative, M. Najafi est conseiller de la nouvelle ville de Golbahar, responsable administratif et financier du département technique et de l’urbanisation à la mairie de Machhad, maire du 3ème arrondissement de Machhad, vice-président de la société Bazyat sabz (Recyclage vert), membre du groupe de travail national chargé de l’évaluation des projets de déchets. Il a été élu meilleur directeur au 100ème anniversaire de la Fondation des Municipalités du pays et distingué par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
Les nombreux procédés de tri à la source sont créateurs d’emplois et reposent sur une large participation citoyenne, en particulier des femmes. Ce dispositif ainsi que les activités industrielles de recyclage impliquent une participation de capitaux privés et la mobilisation du secteur public. Cette communication présentera l’expérience de gestion du tri à Mashad, qui repose sur une large implication des citoyens.
Atelier n°3 :
Au défi de la mobilité durable
Mahmood Saffarzadeh
« Le rôle des systèmes intelligents de transports (ITS) dans le développement des villes
durables »
par M. Mahmood Saffarzadeh, Vice-président du Centre de recherche sur les routes, le logement et le développement du ministère
des Routes et du Développement urbain
Professeur de la faculté du génie civil et de l’environnement à l’Université Tarbiat Modares, M. Mahmoud Saffarzadeh a fait ses études en planification des transports au Canada. Il est rédacteur en chef de plusieurs magazines scientifiques et auteur de nombreux livres en génie du transport. Il a publié plus de 200 articles scientifiques et a participé à plus de 50 colloques internationaux. Outre l’enseignement et la recherche à l’université, il est vice-président chargé de la recherche au Centre de Recherche du ministère des Routes et de l’Urbanisme.
Les villes intelligentes constituent une solution innovante pour le développement urbain durable, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, contre le chômage et pour la gestion de l’énergie. La ville intelligente est une ville dont la gestion s’effectue grâce à la technologie de l’information en s’articulant autour de trois axes : planification, gestion et surveillance. La ville intelligente est en réalité une réponse au processus d’urbanisation, au développement économique et à la demande croissante d’une urbanisation durable et développée, en d’autres termes ; la ville intelligente est un moyen pour le développement de la ville durable.
Colas Durrleman
« Développer des systèmes de mobilité plus durables »
par M. Colas Durrleman, directeur de projet au ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer
Colas Durrleman, né en 1952, administrateur civil, ancien élève de l'École nationale d'administration, a occupé différents postes au sein des ministères en charge de l'équipement, du logement, et de l'environnement, aussi bien dans les services centraux que dans des postes territoriaux. Il a été notamment Chef du service du développement urbain et de l'habitat en administration centrale, et Directeur départemental de l'Equipement des Yvelines. Il est actuellement Directeur de projet, en charge de la coordination d'actions territoriales, auprès du Directeur de l'habitat, de l'urbanisme, et des paysages, à la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature.
Le développement de nouveaux modèles de mobilité est à la fois, non seulement un vecteur d'innovation, mais aussi l'un des facteurs-clefs concourant à la réalisation d'une ville durable. L'exposé se propose d'en donner quelques exemples à la lumière de l'expérience française en matière de ville durable.
Morteza Bagheri
« Les chemins de fer : un pilier de la mobilité soutenable et des systèmes de transport »
par M. Morteza Bagheri, professeur associé à l’Université des Sciences et Technologies de Téhéran, conseiller du Ministre des
Routes et du Développement urbain
M. Morteza Bagheri est professeur associé à l’École en génie des transports ferroviaires à l’Université d’Iran de science et de technologie. Ses recherches sont centrées sur les systèmes de transport durable. Il dirige le programme d’ingénierie des transports ferroviaires du Centre de Recherche sur les Transports, le Logement et le Développement du ministère des Routes et de l’Urbanisme. Il fait partie des conseillers du Ministre, M. Abbas Akhoundi.
L’intervention portera en particulier sur les liens entre transports ferroviaires et sécurité, entre transports ferroviaires et encombrement des voies, transports ferroviaires et intégration urbaine durable ainsi que sur l’impact des transports ferroviaires sur le changement climatique et l’environnement.
Hossein Pourzahedi
« Les menaces liées à la surpopulation et pesant sur la résilience urbaine. Observations sur le
fonctionnement chaotique des réseaux de transport »
par M. Hossein Pourzahedi, professeur à l’Université Sharif de technologie
Hossein Pourzahedi est professeur à la faculté de génie civil, à l’Université Sharif de Technologie. Titulaire d’un doctorat de l’Université du Northwestern (1980), d’un Master de l’Université Stanford (1976) et d’une Licence de l’Université de Shiraz (1975), il est spécialisé dans le domaine des transports. Son travail est centré en particulier sur la fiabilité, les capacités, la soutenabilité ainsi que la résilience des réseaux de transports. Ses travaux récents portent sur l’interaction transport/usage, le développement basé sur le transit ainsi que la gestion des risques dans le domaine des transports.
La présentation, basée sur les travaux de M.S. Sharifi, M. Shahabi, E. Abshar, M.H. Khorgami et H. Pourzahedi, explorera dans quelle mesure la surpopulation menace la résilience des espaces dans le cadre des métropoles. En partant d’un modèle existant de flux de trafic, elle montre comment la situation devient chaotique avec certains paramètres. Les questions suivantes seront en particulier posées : comment déterminer la capacité d’usagers de transports d’une ville donnée ? Que se passe-t-il lorsque ces limites sont franchies ? Comment rétablir la stabilité dans ces conditions ? Une simulation permettra de montrer que de très légers ajustements dans la demande et dans la fourniture du réseau peuvent être décisifs.
Bernard Rivalta
« L'articulation transport-urbanisme : gouvernance, financement, gestion déléguée… L’expérience
lyonnaise »
par M. Bernard Rivalta, vice-président de la CODATU (Coopération pour le développement et l’amélioration des Transports
Urbains) et ancien président du SYTRAL
Bernard Rivalta a été président du Syndicat des Transports de l’Agglomération Lyonnaise (SYTRAL) de 2001 à 2015. Ingénieur de profession et élu local depuis 1977, il est conseiller général honoraire du Rhône. Bernard Rivalta s’est au cours de sa vie politique fortement investi pour transmettre l’expérience lyonnaise en matière de transport urbain aux villes des pays en développement.
Le développement de la métropole de Lyon au cours des dernières décennies est largement dû à une bonne articulation entre la politique de transport et la politique d'urbanisme. Le schéma institutionnel des transports en France structuré autour d'une Autorité Organisatrice financé par un impôt prélevé localement (le Versement Transport) permet de conduire des projets structurants pour les agglomérations. Le mode de partenariat public-privé pour l'exploitation du réseau est un atout supplémentaire pour contenir les dépenses de fonctionnement. Bernard Rivalta apportera son témoignage d'élu local ayant piloté pendant 14 ans (de 2001 à 2015) la politique de transport urbain de l'agglomération lyonnaise en tant que président du SYTRAL.
Shahab Kermanshahi
« Comment fournir un service large et acceptable de transport dans le respect du développement durable
dans les métropoles iraniennes ? Le cas d’Ispahan »
par M. Shahab Kermanshahi, professeur associé à l’Université de Téhéran
M. Shahab Kermanshahi, rattaché à l’école d’urbanisme, est professeur associé à l’Université de Téhéran. Ses recherches portent sur l’organisation des transports en milieu urbain. Il est conseiller de l’Adjoint du Maire d’Ispahan chargé des transports et du trafic ainsi que du directeur exécutif de la société de gestion des bus de Téhéran.
M. Kermanshahi présentera le concept de service de transport acceptable ainsi que le rôle crucial des transports publics dans la mobilité soutenable. Fournir un système de transports correct n’équivaut pas forcément à sélectionner le système doté des plus grandes capacités et le plus rapide. La construction du réseau ainsi que les technologies des modes de transport sont décisives. La présentation se concentrera sur le cas d’Ispahan.
Vincent Dourthe
« Alstom, acteur de la mobilité durable dans les villes »
par M. Vincent Dourthe, directeur général du groupe Alstom en Iran
Âgé de 46 ans, détenteur d’un MBA en approvisionnement et chaîne logistique industriels, M. Vincent Dourthe travaille pour Alstom depuis 17 ans. Il a récemment été responsable du groupe pour le marché des pièces détachées au Moyen-Orient, le développement business pour les trains à grande vitesse en Turquie. Il a été nommé directeur général d’Alstom en Iran en septembre 2016.
Le groupe Alstom est spécialisé dans les systèmes de mobilité ferroviaire, du tramway aux trains à très grande vitesse. Les solutions urbaines durables sont au cœur de l’offre fournie par le groupe. Les systèmes de tramways et de métro, adaptables aux besoins des usagers, répondent aux préoccupations des villes modernes.
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